La bavardage n'est pas un vice
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Vidéo: La bavardage n'est pas un vice

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Vidéo: BAVARDAGE | Anne-Lovely Étienne 2024, Avril
Anonim
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Les femmes modernes se débarrassent de plus en plus du nom de "sexe faible". Par exemple, les scientifiques ont dissipé un autre mythe assez stable sur la nature féminine - nous ne sommes pas du tout aussi bavards qu'on le pense. Plus précisément, les filles modernes ne parlent pas plus que les jeunes.

Le psychiatre américain Luan Brizendin est arrivé à la conclusion: les filles sont beaucoup plus bavardes que les gars, car elles parlent 13 000 mots de plus par jour. Cependant, l'explication de ce phénomène est assez respectueuse - il s'avère que chez les femmes au cours d'une conversation, un plus grand nombre de cellules cérébrales sont activées et elles commencent à ressentir de l'excitation à cause des sons de leur propre voix. De plus, selon le Dr Brizendin, il y a des avantages à cela: la loquacité aide à exprimer vos émotions et à soulager les tensions. Et les cellules du cerveau masculin, qui sont responsables du « bavardage », bloquent l'hormone testostérone, ce qui réduit également la capacité d'écouter attentivement.

Des experts de l'Université de l'Arizona en Amérique sont arrivés à la conclusion que ce n'est pas le domaine, mais le caractère de chaque personne. Ils ont calculé que les femmes prononcent en moyenne 16 215 mots par jour et les hommes - 15 669. Cette différence n'est pas significative si l'on considère que la différence entre les plus bavards et les moins silencieux dans le groupe des participants au test était de 45 000 mots. Les chercheurs ont précisé que ces résultats ne s'appliquent pas à tout le monde, puisque le travail a été réalisé avec des personnes du même groupe social et à peu près du même âge - des étudiants universitaires.

Les psychologues travaillant avec les couples sont arrivés aux mêmes conclusions, mais avec quelques améliorations. Par exemple, la psychologue américaine Dr. Paula Hall voit le problème principal non pas dans le fait que quelqu'un parle plus ou moins, mais dans la façon dont la personne est capable d'écouter. Si les femmes écoutaient davantage, les hommes auraient la possibilité de parler davantage, et si les hommes écoutaient mieux, ils comprendraient que les femmes ne disent pas toujours des bêtises. Voici une autre preuve de la difficulté, mais toujours possible, de construire une relation harmonieuse avec le sexe opposé.

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