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Rouble sur fond de panique et de baisse du pétrole
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Vidéo: Rouble sur fond de panique et de baisse du pétrole

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Anonim

Malgré le fait qu'au premier trimestre 2020, le rouble devait avoir un "avenir brillant", pour le moment, le "Russe" est entre le marteau et l'enclume - d'une part, il est sous la pression du pessimisme dans les marchés des actifs risqués, et d'autre part, par la baisse des prix du pétrole. N'oublions pas la politique du ministère des Finances, qui continue d'acheter des devises dans le cadre de la règle budgétaire.

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La situation du taux de change du rouble dépend de facteurs externes complexes et peut changer à tout moment. Suivez l'actualité du marché des changes sur les portails financiers thématiques ou sur le site InstaForex.

Les marchés ont réduit la nervosité

La bonne nouvelle est la diminution du niveau de panique sur les marchés, même asiatiques. Le nombre de morts du virus est en augmentation, mais certains analystes pensent que la maladie ne nuira finalement pas de manière significative aux marchés. Au moins dans la mesure où les pessimistes l'avaient supposé auparavant. Que cela soit vrai ou non est encore inconnu, donc toute nouvelle sur le virus peut améliorer ou, au contraire, aggraver l'humeur générale.

Le risque est toujours hors de tendance

Néanmoins, certains investisseurs continuent de transférer des finances vers des actifs défensifs, craignant une situation instable et le manque de prévisions à long terme. Le rouble, étant une devise attractive très rentable, appartient aux actifs risqués, et dans le contexte de la nervosité des marchés il perd de la demande. Le dollar, à son tour, est incité à se renforcer dans un contexte d'intérêt croissant pour les actifs défensifs.

L'OPEP + la grue

Le marché pétrolier tente de se remettre des chutes de la veille, mais jusqu'à présent l'"or noir" de la marque de la mer du Nord a à peine atteint la barre des 55$ le baril, et le pétrole américain est une barrière psychologiquement importante de 50$.

La réunion OPEP+ aura lieu cette semaine, au cours de laquelle les pays exportateurs discuteront à nouveau d'une éventuelle limitation de la production pour maintenir les prix. Les prévisions d'une éventuelle baisse de la demande d'hydrocarbures au premier semestre 2020 n'ajoutent pas à l'optimisme, ainsi que l'incertitude quant à l'impact final du coronavirus sur l'économie et le secteur manufacturier.

Qu'adviendra-t-il du rouble d'ici le printemps

Tout dépend si le pétrole parvient à se redresser, si les marchés renouent avec l'appétit pour le risque. Et cela, à son tour, dépend de la situation avec la propagation du virus.

Avec des prévisions optimistes, le rouble pourra rester proche du taux actuel, mais s'il n'y a aucune raison de se renforcer, d'ici mars, le « russe » pourrait afficher un taux de 64-65 pour un dollar américain.

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